Le Burn-out: un tremplin vers l’amour de soi

Le Burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel touche environ 18% des salariés et 21% des indépendants. Les 4 critères qui exposent un sujet au Burn-out sont:

 

        • La culpabilité
        • Le manque de confiance en soi
        • La dévalorisation personnelle
        • et le perfectionnisme.

Ainsi, tant que le sujet affecté par ce trouble n’a pas travaillé ces 4 axes, il ne peut pas guérir!

Concernée par le sujet, j’ai travaillé sur moi pendant des années pour:

        • Apprendre à me reposer
        • A me respecter
        • et apprendre à m’aimer

« Le jour où j’ai commencé à m’aimer »/Kim Mc Millen

Le mécanisme à l’œuvre

Les signes qui doivent alerter sont à la fois physiques et psychologiques. Ils sont entre autre la conséquence d’un déséquilibre entre le système sympathique et le système parasympathique. Au profit bien sûr du sympathique.

Le système sympathique

Son activation favorise l’apport sanguin aux muscles lisses et moteurs.  Ce qui nous permet d’être actif et de réagir en cas de stress ou de peur. Cependant, notre biologie a aussi prévu un système de relaxation, le parasympathique.

Le système parasympathique

Son activation permet le repos, le sommeil, la relaxation, la digestion. Mais aussi la réparation des tissus, la stimulation immunitaire, la sécrétion d’acétylcholine et de sérotonine…

Ainsi en cas de burn-out, le stress occupe le devant de la scène. Le sujet est tourné vers l’action. Il ne prend plus le temps de se reposer. Pour au final s’effondrer.

Pourtant, tous les sujets en burn-out que j’ai pu voir ont toujours refusé l’arrêt de travail!

Les symptômes

Aussi les principaux signes sont:

      • Un stress permanent qui n’est plus géré.
      • Une incapacité à se poser du fait de la culpabilité.
      • Une carence en sommeil, avec insomnies, puis fatigue écrasante.
      • Un réveil le matin avec des nausées, une boule au ventre.
      • Une perte de motivation, une perte de sens.
      • Et l’effondrement final.

La psychologie du Burn-out

Le perfectionnisme

Le perfectionniste agit de manière compulsive. Il a le sentiment constant de ne pas en faire assez, de ne pas faire assez bien. Ainsi il devient tyrannique envers lui même, mais également envers les autres. Et on entend :

      • Les autres ne font pas leur travail
      • Ce sont des paresseux (Ce qui sous entend la croyance: « je suis paresseux »).
      • Ce sont des incapables (Ce qui sous entend ici: « je suis incapable »)…

Cependant, la perfection, ça n’existe tout simplement pas! En effet, ce qui est parfait pour vous ne le sera probablement pas pour votre voisin.

La triste réalité est que le perfectionniste a décidé un jour de faire l’impossible pour qu’on l’aime! Alors il fera l’impossible pour que ses supérieurs l’aime. Voire l’impossible pour arriver à s’aimer lui même!

Pour sortir de l’impasse, il faut accepter que la perfection n’existe pas. Et je vous recommande de répéter régulièrement à votre mental:

« J’accepte que la perfection n’existe pas, et je décide de m’aimer car j’ai la certitude de faire au mieux chaque jour avec ce que je suis » 

La culpabilité

Pour travailler sur la culpabilité, il faut pouvoir user de son objectivité. Ainsi j’ai personnellement appris à m’observer de l’intérieur quand un sentiment coupable naissait en moi. Vous savez cette sensation de se liquéfier de l’intérieur. Et chaque fois je me répétais intérieurement: « Tu es étrangère à la situation dont on te parle, tu n’es pas coupable ». Ou: « tu as fait quelque chose de mal? Non! Alors Respire! ». J’ai fait cet exercice un grand nombre de fois. Aujourd’hui je sais rester objective et accepter mes erreurs, car je suis simplement humaine!

« Je peux accepter mes erreurs car je suis simplement humain! »

Le manque de confiance en soi

Avoir confiance en soi, c’est avoir la certitude absolue qu’en toute circonstance, on fait au mieux, avec ce que l’on est. Mais aussi avoir confiance en ses ressources intérieures. Ainsi, quoi qu’il se passe, on peux décider d’agir en accord avec ses propres valeurs.

J’ai donc appris à me positionner, à dire non, à dire stop!

La dévalorisation personnelle

Ce fut pour moi le combat le plus difficile. Accepter sa valeur!

Il s’agit d’arrêter d’en faire plus pour le même salaire. Ceci juste parce que l’on pense que ce que l’on fait n’est pas assez bien. On rentre alors dans la quantité car on ne croit pas en la qualité de notre travail.

Dans cette dynamique, on cumule les formations, les connaissances, mais jamais on ne se sent à la hauteur. Jamais on ne s’accorde de valeur.

J’ai alors réalisé que dans l’enfance, l’argent était un problème. Je connaissais par cœur: « L’argent en fait pas le bonheur ». Cependant, j’avais oublié le: « mais il y contribue! ». Et ce d’autant que toute notion de se faire plaisir était exclue du programme. J’ai même grandi en sachant qu’il n’y aurait pas de fête pour mon mariage à venir car c’était du gaspillage.

Au final, les croyances profondes qui m’ont menées au burn-out étaient:

        • Pour trouver le bonheur il faut travailler dur.
        • Le plaisir, la détente, la fête,  sont exclus de l’équation.

Donc, désormais j’applique les notions suivantes:

        • J’ai le droit au bonheur.
        • Je mérite de m’aimer et d’être aimée pour toutes mes qualités (Ne vous souciez pas de vos défauts, nous en avons tous).
        • Je m’autorise un travail qui me procure du plaisir au quotidien.
        • Et je respecte mes besoins (Nourriture saine, Repos, Détente, Jeu…).

Conclusion

Pour guérir, le travail sur soi est essentiel, mais non suffisant. N’oubliez pas de revoir votre alimentation et de pratiquer une activité sportive à votre rythme.

Vous pouvez aussi regarder:

Le Burn-out/ comment se reconstruire

 

Et si le Burn-out était une opportunité

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